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 Histoires d'images

 

Cette catégorie a pour but de vous présenter des petites séries d'images sur des thèmes divers et variés que j'ai pu saisir au cours de mes prospections photographiques. Ces petites séries changeront de temps en temps, alors, n'hésitez pas à revenir régulièrement !

Hibou, qui es-tu ?

 

Depuis que j’ai commencé à parcourir les milieux naturels à la recherche d’oiseaux, d’amphibiens, et de bestioles en tout genres… Je rêvais de rencontrer des rapaces nocturnes… Tâche difficile… Les premiers que j’ai pu rencontrer étaient en 2015, 4 jeunes Hiboux moyens-ducs hivernaient dans un arbre mort recouvert de lierre… Au fond d’un cimetière !

 

Depuis, je suis passionné de regarder ces oiseaux majestueux, à chaque rencontre la même émotion s’empare de moi.  C’est pour cela que j’ai décidé de vous présenter cet oiseau mystérieux dans cette histoire d’images…

Le Hibou moyen-duc est un rapace nocturne de taille assez modeste, un peu plus petit que la chouette hulotte. Il se caractérise par ses yeux orangés remarquables et ses aigrettes érectiles très visibles, de 3 à 4 cm de longueur, qu’il peut rabattre au repos ou en vol. Le Hibou moyen-duc fréquente principalement les zones rurales à bocages où se pratique une agriculture peu intensive. Cependant, il niche aussi dans les petits bosquets des grandes plaines agricoles (Beauce, Champagne). Son habitat de prédilection est constitué d’une forte proportion de prairies naturelles à végétation courte, de champs cultivés séparés de bois, de bosquets, de haies hautes et d’arbres isolés.

 

Il niche essentiellement dans d’anciens nids de Pie bavarde ou de Corneille noire situés de préférence dans un conifère. Il est plus rare qu’il s’installe dans une ancienne aire de rapace, un nid d’écureuil, voire sur une plateforme de chêne ou de saule têtard.

 

En hiver, les moyens ducs se rassemblent pour constituer des dortoirs diurnes comptant en général 10 à30 oiseaux, pouvant atteindre jusqu’à 100-200 individus. C’est à ce moment-là que les oiseaux sont les plus simples à voir, mais il faut faire très attention, ce sont des oiseaux sensibles au dérangement et qui s’envoleront au moindre dérangement. Un Hibou qui s’envole de jour, se fait systématiquement harceler par les autres oiseaux qui peuvent être leurs proies la nuit (pie, corneilles…).  Les dortoirs peuvent se situer en ville dans des cimetières boisés, des parcs, des allées d’arbres ou dans des massifs forestiers, la plupart des cas, dans des résineux (sapins et pins).

 

Après la saison des rassemblements, les couples s’isolent pour se cantonner dès février, voire en janvier. La période nuptiale s’étend jusqu'à début avril. Les couples se manifestent par des séries de chants territoriaux, des vols de parade, etc.

Après la reproduction, les jeunes émancipés se dispersent. Ils peuvent parcourir plusieurs centaines de kilomètres. En France, la majorité des jeunes, comme des adultes, paraissent sédentaires. Ils s’installent souvent pour nicher non loin de leur lieu de naissance, ou dans un rayon de 50 à 100 kilomètres contre 2300 kilomètres pour les populations du nord de l’Europe

 

Pendant la journée, le Hibou se repose le plus souvent dissimulé dans des conifères. La forte activité du moyen duc est au crépuscule, pendant une partie de la nuit et jusqu’à l’aube, qui est essentiellement consacrée à la chasse

Un oiseau peu commun

 

Nous étions deux, partis faire de l’ornito avant d’aller en cours, sous un ciel nuageux. Quentin Giquel, un jeune ornithologue comme moi, qui promet d’être un très très bon plus tard même s'il me dépasse en compétences depuis toujours !

 

On observait des oiseaux sur un spot très prisé du sud du Lac du Bourget, quand tout à coup, aux alentours de 7h30, l’oiseau passe devant nous à quelques mètres. L’excitation monte, on pense à un Ibis falcinelle à la silhouette… On le perd de vue, on note dans nos carnets respectifs un falcinelle…

Quelques minutes plus tard, le revoilà, il se pose à 30 mètres devant nous, à la cime d’un arbre mort au milieux des saules et trembles,  et là plus de doute… Avec sa « crête » mal coiffée sur la nuque, son bec rose, sa tête ne possédant que quelques petites plumes grisâtres : c’est en fait un jeune d'Ibis chauve ! Nous aurons la confirmation de notre identification par quelques amis ornithologues. Une observation plaisante qui dure environ 35-40 minutes … Le bonheur ! L’oiseau se nettoie et se lisse les plumes, on prend quelques photos et vidéos pour capturer un moment de cette observation rare.

 

L'Ibis chauve est un oiseau qui n'est pas normalement présent en France (éteind dans les Alpes il y à plus de 300 ans ...) , c'est un oiseau en danger critique dans le monde : ses dernières colonies naturelles se situent le long de la côte atlantique au sud du Maroc et en Syrie. Un observation en France relève donc d'une chance, que peu de personnes peuvent avoir. Cet individu est probalement issu de réintroduction, d'après Jérémie Hahn de la LPO Savoie : « L'espèce est de passage exceptionnel en France et Rhône-Alpes. Deux individus, Tara et Amsel issus d'un programme autrichien (suivi par balise Argos) se sont déjà arrêtés il y a 2 ans au Bourget (aéroport). Il s'agit peut être de l'un d'eux. ». Ce qui est étonant dans cette observation, c'est l'absence de bague et de balise. Alors que Tara et Amsel, en possédaient ...

Voici un petit article très bien fait par Ornitomedia : Cliquer ici .

 

Les vers luisants
 

 

Aujourd'hui j'ai envie de vous présenter une série d'images sur les vers luisants, dans un style qui sort de l'ordinaire.

Malgré son nom, le ver luisant, Lampyris noctiluca, n'est pas un ver : c'est une espèce d’insectes coléoptères, ce sont les femelles que l'on trouve très facilement, les nuits d'été, grâce à leur postérieur lumineux.

Celui-ci a la faculté d’émettre de la lumière par la partie terminale de son abdomen. Ce phénomène est dû à un effet de bioluminescence. Cette manifestation prend forme lors d’une forte concentration deluciférine et de luciférase dans les cellules. Lorsque l’on mélange la luciférine avec de la luciférase, cela produit une lumière verdâtre.

Les Grues du lac du Der.
 

 

Le lac du Der, situé à la confluence des trois départements de l'Aube, de la Haute Marne et de la Marne. Environ 300 espèces ont été recensées sur le lac, parmi elles, les Grues cendrées, oiseaux majestueux d'une envergure de deux mètres

En 1977, 40 000 grues transitaient par le ce lac, elles sont aujourd'hui 300 000 à migrer via le lac du Der ! Record mondial de concentration des Grues battu !

Un endroit somptueux à voir ! Profitez de la saison pour allez faire un tour au festival de la Photographie animalière à Montier en Der.


 

Incendie en Ardèche
 

En France près de 260 000 incendies domestiques et 4000 départs d'incendie forestier ont lieux chaque année ce qui repésente environ 24 000 hectares brulés...

Pendant mes études en Ardèche j'ai eu la triste occasion de voir les ravages que peuvent faire les flammes ...

La plupart voire tout les incendies sont d'origine humaine, alors amis campeurs, fumeurs, promeneurs etc, prudence ...

Le Berry


Dans le département du Cher, l'agriculture traditionnelle a depuis longtemps été remplacée par l'agriculture intensive... La perte de biodiversité est flagrante, les bergeronnettes printanières subsistent dans les immenses cultures de colza, le busard cendré arrive à se maintenir grâce au programme de protection que les associations locales mettent en place (Nature 18) ... Un milieu qui subit l'impact de l'homme. Mais ne perdons pas espoir ! Avec la prise de conscience générale et une politique qui évolue petit à petit, je suis certain qu'un jour, la nature du Berry sera maintenue et préservée !

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